Premier Solo, une passion qui se confirme!
par Ciel Québécois
Chapeau : L’aviation a depuis toujours passionné l’homme. Le rêve de prendre son envol comme nos amis les oiseaux n’est pas un rêve d’hier et a éternellement eu une prédominance dans l’esprit de l’Homme. Photo: Frédéric Durand
Pour ma part, ce rêve de voler ne date guère depuis longtemps si on me compare à l’humanité. En faite, le rêve de voler a conquis mon conscient lorsque j’avais quatre ans. C’était les avions de la Floride d’où mes grands-parents habitaient qui me passionnait. Et toujours lorsqu’il y avait un de ces Lockheed 1011, DC-10, ou bien 757 de Boeing et 737-200 du même constructeur et qui, à l’époque, était apportait un tel fracas de bruit, toujours je levais ma tête et posait mon regard sur ces belles machines. Le vol me fascinait et pour moi, il n’y avait ni bonbon, ni freluche. Ce n’était que mes « n’avions » comme j’aimais tant les appeler. Dès lors, je savais le métier que j’exercerais plus tard : Pilote d’avion.
Encore aujourd’hui, le vol continue autant d’alimenter mon rêve et ma fascination pour ces génies de la technologie. Maintenant ces biens sûrs c’est gros oiseaux de fer qui m’attire le plus, mais j’ai tout de même appris à connaître et apprivoiser ces petites bêtes qui gazouillent le ciel de Mascouche. En effet, j’ai déjà depuis un an à peine terminé, commencé mes cours de pilotage. Et la raison principale pour laquelle j’écris cet article c’est pour vous dire que désormais, c’est fait. Maintenant, je fais partie de la cour des grands et je suis l’élève-pilote des cieux québécois! C’est donc avec succès que le 24 août dernier, j’ai accompli mon premier vol solo à bord d’un avion d’ALM Par Avion immatriculé C-GAWK.
Ce n’était que 15 minutes de vol dans un circuit achalandé de l’aéroport que s’est déroulé ma première domination sur le petit Cessna 172, mais tout s’est très bien passé. Les vents étaient parfaitement dans l’axe de piste me laissant un peu de répits malgré l’agitation qui me traversait chaque seconde. Le plus merveilleux des souvenirs que je garderai de cette journée extraordinaire est certainement celui du petit sourire inaccoutumé du jeune pilote qui prend de l’expérience. Ce petit sourire que j’avais si souvent lorsque j’ai tant de fois regardées à ma droite et que mon instructeur – Chloé que je remercie énormément pour son beau travail – n’était plus à mes côtés pour me seconder. Tout ce que j’y trouvais était ma liste de vérification, et la banquette de droite qui était vide!
Maintenant, je suis encore vivant! J’ai su faire preuve d’un peu de professionnalisme malgré le fait que je pilotais qu’un 172 dans ce monde de géant. Du fait même, je l’ai atterri en toute sécurité, douceur inclue et avec beaucoup de sérieux! Prochaine étape, c’est la licence Privée!
Et vous? Comment est née votre passion pour l’aviation?